Dans une correspondance adressée à Serigne Bassirou Gueye, procureur de la république du Sénégal, les avocats de Ousmane Sonko ont souligné le fait que l’enquête préliminaire n’ait pas été poursuivie, alors qu’un médecin et un avocat aient été cités pour faciliter le déplacement de la plaignante, Adji Sarr, à l’heure du couvre feu ».
D’après la lettre adressée au maitre des poursuites, ils stipulent : « Ce qui est curieux (dans cette affaire) c’est le fait que le numéro de la personne ayant cité l’avocat et le médecin est connu des enquêteurs », indiquent Me Khoureychi Bâ, Me Bamba Cissé et Cie. « Il est également fort curieux que ce médecin n’ait pas été entendu ni les personnes qui ont accueilli la plaignante à l’hôpital », ajoutent-ils.
Les avocats révèle aussi, que suite à un rejet par le bureau de l’Assemblée nationale de sa saisine par le Juge d’instruction du 8ème cabinet, le procureur aurait diligenté une nouvelle saisine, le tout, malgré l’existence d’un réquisitoire contre “X” qui le dé-saisit en vertu de la saisine “in rem” du juge d’instruction.
« Pire, ce réquisitoire contre “X” a pu faire l’objet d’un retrait, ce qui serait une violation très grave de la loi », soulignent les avocats de Sonko.
Les conseils du président de Pastef déclarent, en outre, que c’est la première fois, dans l’histoire judiciaire du Sénégal, qu’un réquisitoire est pris contre “X” et sans que le juge d’instruction n’ait pris aucun acte, il s’est attelé à saisir l’Assemblée nationale pour une levée d’immunité parlementaire de “X”, identifié avant l’heure comme Ousmane Sonko. (Ci dessous la correspondance.)
Les conseils du président de Pastef, Oousmane Sonko, ont adressé une lettre dénonçant beaucoup d’incohérence dans le dossier d’accusation de viol de leur client ! pic.twitter.com/6oCbev8C5f
— Samarew (@SamarewSenegal) February 16, 2021