Le Parlement britannique doit désormais se prononcer sur cet accord. Un vote qui s’annonce difficile après le rejet annoncé par l’opposition et des unionistes nord-irlandais.
Jeudi 17 octobre 2019, quelques heures avant l’ouverture d’un sommet européen très attendu, le premier ministre Boris Johnson et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, ont affirmé qu’ils étaient parvenus à un «accord de Brexit» qualifié de «juste et équilibré à la fois pour l’UE et la Royaume-Uni» par le Luxembourgeois et d’«excellent» par le Britannique.Le «deal» annoncé doit encore être validé par les parlements britannique et européen.
Le Conseil européen a validé, jeudi 17 octobre, le nouvel accord sur le Brexit négocié quelques heures plus tôt par les négociateurs de Londres et de Bruxelles. “Le Conseil européen approuve cet accord”, a annoncé Donald Tusk, le président du Conseil européen, lors d’une conférence de presse. Selon le texte, le divorce devrait être promulgué le 1er novembre.
Donald Tusk : “C’est un triste jour, parce que, dans mon cœur, je serai toujours un ‘remainer’ (un opposant au Brexit). Et j’espère que notre porte restera ouverte, si le Royaume-Uni décide un jour de revenir dans l’Union.”
La balle est désormais dans le camp du Royaume-Uni car le texte doit désormais être adopté par le Parlement britannique. Un vote qui s’annonce difficile après le rejet annoncé par l’opposition et des unionistes nord-irlandais.