Le nouveau pape Léon XIV est américain. C’est une première. Sa double nationalité, américaine et péruvienne, pose une question inédite. Doit-il déclarer ses revenus aux États-Unis ? Les citoyens américains, même à l’étranger, doivent respecter les règles fiscales. Cela inclut le pape. Voici ce qu’il faut savoir.
Pourquoi le pape est-il concerné par le fisc américain ?
Tout Américain doit déclarer ses revenus. L’Internal Revenue Service (IRS) traque les comptes des expatriés. Aucun chef d’État n’échappe à cette règle. Léon XIV, né à Chicago en 1955, n’est pas exempté. Son statut de pape complique les choses. Aucun texte ne prévoit ce cas unique.
Un précédent avec Boris Johnson
Boris Johnson, ex-Premier ministre britannique, a vécu cela. Né à New York, il avait un passeport américain. En 2015, l’IRS lui a réclamé des taxes sur la vente de sa maison à Londres. Agacé, il a renoncé à sa nationalité américaine. Le pape pourrait-il suivre cet exemple ? Peu probable.
Les avantages en nature du pape
Le pape ne touche pas de salaire. Mais le Vatican couvre ses frais. Logement, repas, soins médicaux, déplacements : tout est pris en charge. Léon XIV reçoit aussi une petite allocation mensuelle. Ces avantages pourraient être vus comme imposables par l’IRS.
Le logement papal : imposable ou pas ?
Le pape vit au Vatican. Il peut choisir le Palais apostolique ou la résidence Sainte-Marthe, plus simple. Ce logement est fourni par son « employeur », le Vatican. Selon Jared Walczak, expert de la Tax Foundation, ce type de logement n’est pas imposable. Pourquoi ? Il est sur le lieu de travail et essentiel à la fonction.
Liste des avantages du pape :
- Logement gratuit (Palais apostolique ou Sainte-Marthe).
- Repas fournis.
- Soins médicaux pris en charge.
- Déplacements payés.
- Allocation mensuelle pour dépenses personnelles.
Le Vatican et la fiscalité américaine
Depuis 2015, le Vatican suit le Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA). Cette loi oblige à déclarer les comptes des citoyens américains. Les finances du Vatican viennent du tourisme et des dons. En 2023, elles ont atteint 769,6 millions d’euros. Mais l’IRS ne devrait pas viser ces fonds. Le pape, en tant que chef d’État, est dans une position particulière.
Tableau : Finances du Vatican et fiscalité
Aspect | Détail | Impact fiscal |
---|---|---|
Revenus du Vatican | 769,6 M€ en 2023 (tourisme, dons) | Peu probable que l’IRS les taxe |
Avantages en nature | Logement, repas, déplacements | Potentiellement imposables |
Allocation personnelle | Montant modeste | Déclarable, mais faible impact |
FATCA | Déclaration des comptes américains | Appliqué au Vatican depuis 2015 |
Une solution discrète ?
L’IRS pourrait envoyer un courrier privé au Vatican. Une autre option : le Congrès américain pourrait créer une loi pour clarifier. L’objectif ? Éviter un conflit diplomatique. Les experts pensent que la situation sera réglée en coulisses.
Pourquoi cela compte ?
Un pape américain, c’est inédit. Sa situation fiscale aussi. Les jeux en ligne et les casinos européens en ligne, souvent régulés, montrent que même des entités uniques doivent suivre des règles. Le Vatican, comme un casino européen, doit naviguer dans des lois complexes. Cette affaire pourrait redéfinir les relations entre le Vatican et les États-Unis.
FAQ : Les questions fréquentes
Le pape doit-il payer des impôts aux États-Unis ?
En théorie, oui. Tout citoyen américain déclare ses revenus, même à l’étranger.
Les avantages du pape sont-ils imposables ?
Certains, comme l’allocation, pourraient l’être. Le logement, non, car il est lié à sa fonction.
Le Vatican peut-il être taxé par l’IRS ?
Peu probable. Les revenus viennent du tourisme et des dons, pas d’activités personnelles.
Comment résoudre ce cas ?
Un accord discret ou une loi spécifique pourrait clarifier la situation.