Combien sont-ils au panthéon ? Deux, trois ? Zoff, Yachine, Banks. Ce dernier, mythique gardien de l’équipe d’Angleterre qui remporta le Mondial 1966, puis de Leicester et de Stoke City, est décédé dans la nuit de lundi à mardi à l’âge de 81 ans. De lui, il restera évidement « l’arrêt du siècle » effectué devant Pelé, et une vie pas toujours heureuse. La banque d’Angleterre a définitivement fermé cette nuit.
Lorsque le Roi Pelé rend hommage à celui qui a détourné sa tête ravageuse lors de la Coupe du monde 1970, tout le monde écoute. « J’ai marqué un but, mais Banks l’a arrêté » , avait alors lancé le Brésilien dans les vestiaires après le match. Quelques heures après avoir appris le décès du portier anglais, Pelé de rappelle les circonstances de « l’arrêt du siècle » .
Sur les réseaux sociaux, Pelé s’est fendu d’un long message en hommage au mythique gardien anglais. « J’avais frappé le ballon exactement de la façon dont je l’espérais. Exactement où je voulais qu’il aille. J’étais prêt à célébrer mon but. Et puis cet homme, Banks, est apparu devant moi, tel un fantôme vêtu de bleu, écrit l’homme aux trois coupes du monde. Il est arrivé de nulle part et a réussi quelque chose que je pensais impossible. Oui, tu étais un gardien magique. Mais tu étais bien plus que ça : une belle personne. »
Goalkeeping has changed a lot since Gordon and I played. But if he were playing today, he would still be one of the very best. Rest in peace, my friend. https://t.co/NYDiEzY6VZ pic.twitter.com/EOYmMKbgPH
— Pelé (@Pele) 12 février 2019