Vingt deux pêcheurs sénégalais sont actuellement retenus au commissariat de Bagdad situé à Nouakchott, la capitale mauritanienne. Ils ont été accusés de pêche illégale. Et attendent depuis une semaine leur expulsion, selon les explications du responsable de la communauté sénégalaise à Nouadhibou, El Hadj Kébé, sur la Rfm.
« Nous avons été interpelés par ces compatriotes qui sont actuellement au commissariat de Bagdad, dit-il. Nous, nous sommes à Nouadhibou, nous avons informé à qui de droit pour les aider à rentrer au Sénégal. Ils ont été interpelés par les gardes côtes mauritaniens à Nouadhibou. Ils souhaitent renter au Sénégal. »
Kébé annonce qu’une dizaine d’autres Sénégalais dont une femme, sont également gardés à vue dans les locaux du même commissariat pour séjour illégal.
Quid d’un nouveau accord signé en juillet ?
Deux ans et demi après la fin de leur dernier accord de pêche, Dakar et Nouakchott ont conclu le lundi 02 juillet une nouvelle convention permettant aux pêcheurs sénégalais de travailler en Mauritanie. Cet accord signé entre les ministres sénégalais et mauritanien de la pêche, Oumar Guèye et Nani Ould Chrouga, d’une durée d’un an renouvelable, permet aux pêcheurs sénégalais sont bénéficiaires de 400 licences pour capturer 50 000 tonnes de poissons pélagiques avec 400 pirogues, a précisé le responsable. Les espèces concernées par cet accord sont notamment les sardinelles, les chinchards, les ethmaloses et les anchois. .
Le précédent accord n’avait pas été renouvelé en raison du refus de la partie sénégalaise d’observer l’obligation de débarquement des prises en Mauritanie.
Mais aujourd’hui avec cette nouvelle arrestation, la question qui taraude toutes les lèvres est pourquoi pourquoi les autorités mauritaniennes ont retenues des pêcheurs sénégalais sur leur territoire malgré l’accord signé ?
Ont ils respectés les clauses de l’accord ou bien s’agit il d’un malentendu ?
Des réponses ne tarderons pas à tomber du côté sénégalais qui sûrement sont en train d’entrer en contact avec leur homologue mauritaniens afin de faire libérer les pêcheurs incriminés.