Quoi que l’on puisse dire ,Wiri wiri est une série qui tient en haleine plus d’un. Son contenu est riche et illustre parfaitement les réalités de la société sénégalaise. Elle fustige l’hypocrisie d’une certaine élite et dévoile les tares et les vices les plus secrets. La série phare de la Tfm peut être définie comme un précurseur dans l’industrie cinématographique sénégalaise.
D’ autres séries ont commencé à voir le jour donc c’est une source d’inspiration pour les nouvelles venues. C’est vrai qu’au Sénégal on était plus habitué aux dramaturges et film communément appelés théâtres mais avec la série wiri wiri, cette vision un peu archaïque de la chose s’est faite infligée une cure de renouveau. La série wiri wiri a même damé le pion aux novelas. Toutes les classes sociales s’y retrouvent, une famille peut se retrouver autour d’une salle sans risque d’être heurter par une image malsaine. Ça inspire en quelque sorte à un retour aux valeurs et à une consommation spécifique de nos productions locales.Donc c’est un grand pas en avant.
Mais malheureusement dans toute chose y’ a toujours des détracteurs, ceux qui attendent une moindre faille pour voUs jeter des bâtons sous les roues. D ’autres parcontre veulent que la série coupe court parce qu’ ’ils ne sont plus sous les rampes des projecteurs. La récente sortie du doyen Bass Diakhaté et Ibra Italien en dit long. Le monde du cinéma est très vaste chacun peut y faire son affaire sans heurt ni anicroche à son semblable. Ce n’est pas le talent qui manque à nos artistes. Mais une bonne structuration et du professionnalisme. Ce professionnalisme même, semble être le propre de la troupe Soleil Levant d’où leur longévité dans cette sphère du cinéma sénégalais.