Le coordonnateur du collectif “France dégage” est très remonté, après l’interdiction par arrêté préfectoral, de la marche “pour la justice et contre les violences policières”, prévue cette après-midi à 15 heures, Guy Marius Sagna affiche sa désolation de voir l’élan dudit collectif étouffé dans l’œuf par le préfet de Dakar au motif “de risque de trouble à l’ordre public et de tentative de décrédibiliser une institution de la République”.
Selon Guy Sagna, cette posture est la preuve que ce sont les autorités étatiques, elles-mêmes, qui “troublent l’ordre public du moment que, le préfet vient, par cet acte, empêcher à d’honnêtes citoyens de manifester contre les violences policières dont ils sont victimes”.
Néanmoins, il ne rechigne pas “dès la semaine prochaine, nous allons adresser une autre lettre détaillée sur nos véritables motivations”.
Et, si toutefois l’autorité préfectorale refuse de nous autoriser à marcher, «nous serons, certes, dans l’obligation citoyenne de nous plier à sa décision mais, nous continuerons à nous battre, loyalement, afin que cette manifestation contre les violences policières se tienne », avertit-il.