
A l’origine, ces vidéos ont été postées par une certaine Jayda Fransen, figure de l’extrême droite britannique. Celle-ci a été condamnée il y a un an pour des propos racistes. Si elle se dit ravie de ce joli coup de pub, en revanche, Theresa May a qualifié ces retweets « d’erreur« . Un avis largement partagé au Royaume-Uni, où Donald Trump est parvenu à faire l’unanimité. contre lui:
« Il s’invite aussi dans le débat ici et finit par banaliser la haine« , déplore Chuka Umunna, député britannique du Parti travailliste.
Comme à son habitude, Trump n’en démord pas. Et c’est à nouveau sur Twitter qu’il adresse une réponse cinglante à son homologue britannique : « Theresa May, ne vous focalisez pas sur moi, focalisez-vous sur le Terrorisme Islamique Radical destructeur qui se produit au Royaume-Uni. Nous, nous allons très bien !« , écrit-il.
.@Theresa_May, don’t focus on me, focus on the destructive Radical Islamic Terrorism that is taking place within the United Kingdom. We are doing just fine!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 30 novembre 2017
Et qu’importe si les vidéos, au coeur du scandale sont sorties de leur contexte, au point de douter même de leur authenticité. Pour la porte-parole de la Maison-Blanche, là n’est pas le sujet. « Indépendamment des vidéos, la menace elle est bien réelle, c’est ce dont parle le président : le besoin de sécurité nationale et de dépenses militaires. Ce sont des choses dont le président parle depuis sa campagne et il continuera à en parler et à attirer l’attention sur ces sujets« , a déclaré Sarah Sanders.
Pour Donald Trump, la liberté de tweeter n’a pas de prix… quitte à provoquer une crise diplomatique avec son allier de toujours.
RTBF