Trump est formel : Jamal Khashoggi est mort et c’est très « mauvais »

Un manifestant déguisé en Prince sahraoui saoudien Mohammed bin Salman (C), le 8 octobre 2018, protestant devant les manifestants devant l'ambassade saoudienne à Washington, réclame justice pour le journaliste égaré Jamal Khashoggi. - Le président américain Donald Trump a déclaré que le 10 octobre 2018, il s'était entretenu avec les autorités saoudiennes "au plus haut niveau" pour demander des réponses sur ce qui était arrivé au journaliste manquant, Jamal Khashoggi. Trump a déclaré à la presse à la Maison-Blanche qu'il avait parlé "plus d'une fois" aux dirigeants saoudiens, depuis que Khashoggi, un résident américain et contributeur du Washington Post, avait disparu le 2 octobre après être entré au consulat d'Arabie saoudite à Istanbul. (Photo de Jim WATSON / AFP)

Le président des Etats-Unis a estimé jeudi qu’il semblait « certain » que le journaliste saoudien Jamal Khashoggi était mort, et a ajouté que sa disparition était une « très mauvaise affaire ».

Le président des Etats-Unis Donald Trump a pour la première fois admis jeudi 18 octobre que le journaliste saoudien disparu Jamal Khashoggi était très probablement mort, menaçant Riyad de « très graves » conséquences si sa responsabilité était confirmée. « Cela me semble bien être le cas. C’est très triste », a déclaré M. Trump, interrogé sur le possible décès de ce journaliste porté disparu depuis qu’il s’est rendu au consulat saoudien à Istanbul le 2 octobre. « C’est mauvais, très mauvais », a-t-il ajouté. Ces déclarations marquent un net changement de ton de la part du locataire de la Maison Blanche.

Ces derniers jours, il avait opté pour une posture moins tranchée et avait mis en avant les énormes intérêts stratégiques liant son pays au royaume sunnite, citant la lutte contre le terrorisme, la nécessité de contrer l’influence de l’Iran chiite mais aussi les contrats d’armement et leurs retombées économiques.

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