Trump face à la Chine : quand le tigre plie devant le dragon

Trump face à la Chine : quand le tigre plie devant le dragon

Imaginez un ring économique, deux géants face à face. D’un côté, Donald Trump, prêt à en découdre avec des droits de douane musclés. De l’autre, la Chine, calme mais implacable. En avril 2025, le verdict tombe : Trump recule, promettant d’être « très gentil » avec Pékin. Comment la Chine a-t-elle fait plier l’ogre américain dans ce bras de fer ?

Tout a commencé par une surenchère. Trump brandit des taxes de 84 %, la Chine riposte avec 125 %. Les marchés tremblent, Wall Street vacille. Mais derrière ses rodomontades, Trump sait que la Chine n’est pas un adversaire ordinaire. « Les États-Unis ont capitulé », tranche Antoine Fraysse-Soulier, analyste chez eToro. Ces mesures d’une telle ampleur ressemblent à un jeu dans un casino international, où rien n’entrave la liberté. La Chine, tel un joueur d’échecs, a utilisé quatre atouts maîtres.

D’abord, elle est indispensable. La Chine contrôle 70 % des terres rares, 50 % du cuivre, les deux tiers du lithium mondial. Sans ces ressources, les Gafam, comme Apple, suffoquent. « Apple a supplié Washington de calmer le jeu, leur modèle économique était en péril », explique l’économiste Philippe Crevel. Les usines chinoises, qui produisent la moitié des batteries du monde, sont le poumon de la tech américaine.

Ensuite, la Chine joue la patience. Face aux tweets rageurs de Trump, Pékin répond par des calculs froids, misant sur la dépendance des États-Unis. Résultat ? Trump, sous pression des entreprises, baisse les armes. Ce n’est pas une guerre, c’est une leçon. La Chine, discrète mais puissante, montre qu’elle sait dompter les tempêtes. Et dans ce duel, c’est elle qui dicte les règles.

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