Japon : Tsukuba Express et la Ponctualité Sacrée en 2025

Le 27 mars 2025, une anecdote ferroviaire japonaise refait surface et fascine encore : en novembre 2017, la compagnie Tsukuba Express, reliant Tokyo à sa banlieue nord, s’était excusée publiquement après qu’un de ses trains a quitté la gare de Minami Nagareyama à 9h44 et 20 secondes, soit 20 secondes avant l’horaire prévu de 9h44 et 40 secondes. Rapporté à l’époque par Samarew, cet incident avait vu la compagnie déplorer une « énorme gêne » pour ses usagers, bien qu’aucun voyageur n’ait manqué le train. Ce zèle pour la ponctualité reste emblématique de la culture japonaise.

Sept ans plus tard, en 2025, cet événement continue d’étonner et d’amuser à l’échelle mondiale, contrastant avec les retards fréquents dans d’autres pays. Alors que les technologies blockchain révolutionnent les transactions rapides, le Japon maintient sa réputation de précision extrême dans les transports. Les réseaux sociaux, comme Twitter à l’époque, avaient vu des internautes osciller entre admiration et ironie : « Tout le monde devrait être plus relax », notait l’un, tandis qu’un autre soulignait l’absurde perfectionnisme nippon face aux scandales industriels plus graves de l’époque.

By Didier Bureau

Didier Bureau, natif de Nantes et docteur en lettres modernes de la Sorbonne, a enseigné la littérature française pendant vingt‑cinq ans au lycée Victor Hugo de La Rochelle. Depuis 2018, il exerce comme journaliste culturel — collaborant avec Ouest‑France, Sud Ouest et La Nouvelle Revue Française — et a publié en 2020 son recueil d’essais salué « Regards obliques sur la modernité ». Auteur du blog littéraire « Les Marges du Texte » (15 000 abonnés), il partage aujourd’hui son temps entre La Rochelle et le Marais poitevin, où il prépare une enquête sur les bibliothèques privées de l’ouest français.

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