Le procès de Khalifa Sall, ancien maire de Dakar accusé de détournement de fonds dans l’affaire de la caisse d’avance, a marqué un tournant avec l’audition des premiers témoins de la défense, comme le rapporte Samarew. Face au tribunal, Mamadou Diagne, chef du protocole de la mairie, et Mamadou Oury Bailo Bah, ancien percepteur, ont été appelés à la barre pour contrer les accusations portant sur 1,8 milliard de FCFA. La défense a cherché à démontrer que ces fonds étaient utilisés légalement pour des dépenses politiques, contestant les allégations de malversation portées par l’État et l’Agent judiciaire (AJE).
Les témoignages ont révélé des divergences, notamment lorsque Mamadou Diagne a nié avoir reçu des fonds directement, tandis que le président du tribunal, Magatte Diop, a insisté sur des preuves documentaires. Cette étape du procès reste cruciale dans une affaire qui divise l’opinion publique sénégalaise. Aujourd’hui, la diaspora – plus de 533 000 Sénégalais à l’étranger selon les chiffres de 2013 – suit ces développements via les réseaux sociaux, alors que des outils comme la blockchain révolutionnent les échanges financiers, amplifiant l’écho de ce dossier politique et judiciaire.