Bouton de fièvre : comment les émotions peuvent en être la cause ?

Certainement, vous avez déjà vu un de vos proches avec ce truc qui apparaît sur le bout de leur nez ou au coin de leur lèvre. Cela arrive à la veille d’une fête, d’un rendez-vous professionnel, d’un passage d’examen… Ce truc, c’est bien le bouton de fièvre.

Encore appelé herpès labial, le bouton de fièvre est une infection causée par le virus herpès simplex (HSV-1). Très contagieuse, c’est une pathologie qui se distingue par des poussées récurrentes. Le virus qui en est la cause est, à la base, latent dans les ganglions nerveux de l’individu. Le bouton est déclenché par des facteurs comme l’exposition au soleil, la fièvre, le rhume, le surmenage et surtout les séquences de forte émotion. Perturbations psychologiques, situations d’anxiété et autres peuvent expliquer un surgissement de bouton de fièvre.

Quelques rappels sur le bouton de fièvre

Le terme « bouton de fièvre », désigne la manifestation visible d’une infection causée par le virus de l’herpès simplex de type 1. C’est un virus qui est endormi dans le corps humain. Ce n’est qu’en présence de certains facteurs (exposition au soleil, stress, fatigue, émotions, maladies) qu’il s’active et fait surgir le bouton.

En présence des facteurs déclencheurs, le virus de l’herpès est activé. Sa propagation dans les terminaisons nerveuses du corps occasionne des lésions cutanées accompagnées de cloques sur ou autour des lèvres. Le patient pourra alors avoir des poussées récurrentes comme plusieurs fois par an.

De manière absolue, les personnes qui portent le virus de l’herpès ne développent pas d’herpès labial. Dans les cas des porteurs qui développent l’herpès labial, les symptômes vont varier d’un patient à l’autre. Ils incluent les signes suivants :

  • Brûlures et douleurs ;
  • Une croûte sur les lésions ;
  • Picotements ou des démangeaisons sur les lèvres ;

L’herpès est contagieux. Qu’ils présentent les symptômes visibles ou pas, les porteurs du virus de cette infection peuvent le transmettre aux personnes de leur entourage par les moyens suivants :

  • Contact direct avec les lésions cutanées ;
  • Transmissionoro-génitale ;
  • Transfert de la mère infecté à l’enfant lors de l’accouchement ;
  • Contact direct avec les lésions cutanées ;

Le bouton de fièvre est inconfortable et gênant. Les évolutions actuelles de la science ne permettent pas d’avoir un traitement propre. Face à un herpès labial, les médecins proposent des médicaments antiviraux pour réduire l’ampleur et la durée des symptômes. D’autres solutions topiques comme les analgésiques et les crèmes antivirales sont une autre solution pour soulager la douleur et l’inconfort.

Les causes émotionnelles possibles d’un bouton de fièvre

En-dehors des facteurs comme l’exposition au soleil, la maladie, les fièvres, le rhume, la grippe et le surmenage, le bouton de fièvre peut être causé par des émotions.

Les sentiments du patient liés à l’herpès en lui-même

L’infection à l’herpès est une source d’émotions négatives chez plusieurs personnes. Le fait pour une personne de découvrir qu’elle est infectée par le virus de l’herpès est une situation catastrophique. Elle ne développe pas encore de bouton de fièvre, elle a tendance à ressentir de la peur, de la colère, de la tristesse, de l’anxiété, de la honte.

Comme maladie virale, l’herpès reste très stigmatisé dans notre société. Plusieurs la considèrent comme une maladie honteuse, une maladie de la saleté. Que le développement de la maladie se fasse avec ou sans symptôme, les victimes craignent toujours le jugement et le rejet des autres, du fait de leur état de santé.

Ce bouleversement psychologique, causé par la connaissance de sa maladie, se traduit chez le patient par le développement des sentiments de mécontentement, de colère et de dégoût. Il a l’impression d’être vulnérable aux situations de poussées herpétiques. Cette impression de perte de contrôle constitue donc un facteur de stress qui va donc faciliter les poussées de boutons de fièvre.

À la détresse intérieure causée, cette maladie crée aussi chez le patient une sensation de transparence. L’action de l’herpès sur le corps est celle d’un marqueur de déséquilibre, de fatigue, voire de stress. Le bouton de fièvre qui surgit, vient trahir l’état intérieur du patient qu’il préfère cacher à son entourage.

Le bouton de fièvre dans ce cas constitue un signal d’alarme du corps indiquant au patient qu’il faille qu’il se débarrasse de ses émotions refoulées et travaille à surmonter celles qui sont négatives. Un travail émotionnel profond dès lors est nécessaire pour prévenir des boutons de fièvre. Se sentant porteur d’une stigmatisation, le patient atteint d’herpès va multiplier dans son imaginaire, par 2, le volume des regards qui semble se porter sur lui. La gravité des jugements de ces regards est amplifiée. Il pense que son entourage va moins l’aimer ou le respecter.

Notre société accordant beaucoup d’intérêt à l’apparence, les patients souffrant de l’herpès se sentent comme victimes d’un handicap social, réduisant considérablement leurs chances de réussite sociale. Dans la majorité des cas, ces personnes optent pour un isolement social. Elles adoptent une attitude d’évitement à l’égard de leurs proches, de leur famille et de leur partenaire.

Les premières poussées de bouton de fièvre vont avoir un impact émotionnel important sur le patient, de quoi favoriser leur récurrence. Lorsqu’un bouton d’herpès pousse, il est gênant et inesthétique.

La douleur que crée cette poussée a un impact sur la qualité de vie du patient. Dans sa famille, il vit le bouton comme le stigmate d’une maladie. Dans sa vie amoureuse, les lésions lui interdisent des baisers. À la suite de deux trois récidives des poussées, il se sent psychologiquement épuisé. La méconnaissance de la maladie par les patients a également un grand impact psychologique sur eux. 5 sur 10 parmi eux choisissent de ne pas consulter de médecin par crainte de jugement et ignorance des solutions existantes.

En consultant un médecin, les patients bénéficient de solutions qui vont leur éviter de devoir se couper de leurs loisirs et de la vie sociale. Ces solutions concernent aussi bien les mesures d’hygiène que les traitements médicamenteux. Il existe en réalité des traitements viraux en la matière. Prescrits à titre préventif, ils servent à réduire les fréquences des boutons de fièvre s’ils poussent trop régulièrement.

Le stress dans le déclenchement des boutons de fièvre

Les causes psychologiques à l’herpès labial sont nombreuses. On y retrouve la colère, l’anxiété, les événements traumatisants, la dépression, la mauvaise gestion de l’angoisse, etc. Mais comme facteur émotionnel principal capable de déclencher un bouton de fièvre, il y a le stress. De manière naturelle, le stress est un facteur qui affaiblit les défenses immunitaires du corps humain. Le virus de l’herpès étant dormant, trouve donc un terrain propice pour se développer, ce qui favorise l’apparition d’un bouton de fièvre.

Les spécialistes recommandent aux patients atteints d’herpès de booster en permanence leur alimentation avec des aliments riches en vitamines C (poivron jaune, cassis, persil, chou de Bruxelles, kiwi, fraise, orange, citron, pamplemousse, etc.).

Reconnaître un bouton de fièvre provoqué par une situation de stress n’est pas difficile. Le principal symptôme est la qualité des plaques qui vont apparaître. Elles sont rouges et douloureuses. En plus de la bouche, elles peuvent envahir le visage, le cou et le dos. Lesdits boutons seront par ailleurs accompagnés d’une fièvre, de quelques douleurs musculaires et dans certains cas d’une fatigue générale. Si le stress perdure, il n’est pas exclu qu’ils s’aggravent et durent jusqu’à deux semaines.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *