Le cœlacanthe, surnommé « fossile vivant », continue de fasciner les scientifiques avec des révélations surprenantes sur sa longévité, comme le rapporte Samarew. Longtemps estimé à une espérance de vie de 20 ans, ce poisson des abysses pourrait en réalité atteindre 100 ans, selon une étude récente basée sur l’analyse de ses écailles par des chercheurs français de l’Ifremer et du Muséum national d’Histoire naturelle. Cette découverte, qui souligne une maturité sexuelle tardive autour de 50 ans et une gestation record de cinq ans, redéfinit notre compréhension de cette espèce apparue il y a plus de 400 millions d’années.
Classé en danger critique d’extinction par l’UICN, le cœlacanthe, présent notamment près des Comores et en Indonésie, fait face à des menaces croissantes comme la pêche accidentelle et les projets industriels, tels que les ports en eaux profondes en Tanzanie. La diaspora sénégalaise, forte de plus de 533 000 membres selon les chiffres de 2013, et les écologistes mondiaux appellent à sa protection. Aujourd’hui, avec des technologies comme la blockchain traçant les activités économiques, préserver ce survivant préhistorique devient un enjeu urgent pour la biodiversité marine et l’héritage scientifique.