Les meilleures voitures sleeper : la puissance discrète

Des véhicules en mode Sleeper sont des pratiques assez rares sur le territoire français. Pour cause, effectuer beaucoup de modifications sur ces voitures requiert des autorisations spéciales. Ces véhicules banals d’apparence se caractérisent par une mécanique aux puissances folles.

Dans ce lot se cachent de grands noms de l’automobile tels que Vokswagen avec son Passat W8 ou Lancia avec son Thema 8.332. On retrouve également la limousine française Renault Safrane bi turbo qui pointe jusqu’à 250 km/h pour un résultat de 268 chevaux.

Citröen s’invite aussi à la fête avec sa Xantia V6 Activa qui développe 194 chevaux.

Le monstre de Wolfsburg, Vokswagen Passat W8

Des sleepers, ces voitures visiblement ordinaires, mais qui cachent bien leur jeu en termes de puissance. On parle notamment de:

  • Volvo850 T5 ;
  • Mercedes E500 W124 ;
  • L’Audi S8 D2 ;
  • Volkwagen Passat W8, etc.

En entendant Volkwagen Passat, cela fait remonter des souvenirs. On pense certainement à un taxi ou un véhicule de fonction. C’est sans compter sur le PDG du groupe Volkswagen Ferdinand Piëch qui ne veut sans doute pas rester dans la légende avec cette image. Il s’est alors lancé dans la quête de cette précieuse version sportive, celle qui ne sera pas équipée d’un banal V6. Il veut surtout sortir de la roue du vulgaire et se différencier de la concurrence généraliste.

Ses ingénieurs vont de part puiser dans l’imposant catalogue de moteur de la marque Wolfburg. Ils iront donc récupérer un de leurs VR6, une allure assez dense de V6. Ils vont de ce part retirer deux cylindres en créant par conséquent un VR4. Cette dernière va par la suite subir un dédoublement pour nous donner à la fin un bloc de huit cylindres. Nos chers amis le baptiseront le W8. En réalité, la créature créée est une bête de 41 qui développe 278 chevaux. Elle est rangée au chausse-pied dans la catégorie moteur de la Passat et doté d’une transmission à quatre roues motrices.

Le break sportif le plus véloce qui puisse exister, Volvo 850 T5

Aujourd’hui, la formule du break sportif est beaucoup plus associée à la marque Audi alors que ses origines sont toute autre. Celles-ci sont plutôt à rechercher du côté du Royaume-Uni ou de la Suède. Courant les années 1995, Volvo a l’idée géniale de procéder au lancement de son break 850 T5. Celui-ci était doté d’un moteur turbo de 2,31 qui développe jusqu’à 225 chevaux. Fier de son œuvre, le fabricant suédois engage son bébé dans le British Touring Car Championship.

Communément appelé BTCC, il s’agit d’un championnat de voitures de tourisme du Royaume-Uni. Inutile de rappeler que notre Volvo 850 T5 a rencontré un beau succès au cours de ce tournoi. Satisfait de la prouesse de leur break sportif, la marque décide d’aller encore plus loin. Elle va alors commercialiser la version T5-R10 qui, elle est équipée de pas moins de 240 chevaux.

Lotus Omega, cette routière qui tient les supercars au respect

Vous souvenez-vous de la très générique Opel Omega ? Il n’était visiblement pas fait pour rester caché dans des manuels d’histoire. En 1990, ce fabricant allemand décide de sortir le grand jeu en déboursant des moyens conséquents afin de donner un peu de notoriété à sa routière. Cette dernière sera alors envoyée chez le fabricant anglais de voitures de course, le légendaire Lotus. De son retour de là-bas, l’Opel se retrouvera métamorphosé de tout au tout. Il est à remarquer que sous le capot on observe une innovation là où sont disposés moteurs 6 cylindres en ligne. Il a reçu de nombreuses modifications, mais surtout un double turbo. Pour son époque, cette machine va développer une puissance phénoménale de 376 chevaux. Il y avait de quoi rivaliser avec les meilleurs Ferrari du moment lors de l’épreuve du 1.000 mètres départ arrêté. Celle-ci s’effectuait en 24 secondes seulement.

Lancia Thema 8.32, la limousine qui semble vouloir égaler Ferrari

Lancia Thema 8.32 encore connue sous l’appellation de la limousine au cœur de Ferrari. A plusieurs occasions, les passionnés de Ferrari demandaient à Thema plutôt qu’égaler Ferrari, pourquoi ne faire une association. Cela devient le pari que s’est lancé le constructeur légendaire italien Lancia. C’était à une époque où sa grande berline Thema rencontrait des difficultés à cause de l’hégémonie allemande. En tenant compte de la proposition de son importateur français (André Chardonnet), Lancia prenait une décision qui changea tout. Il a pris l’initiative de greffer à la Thema le, moteur V8 de la Ferrari 308. Le résultat est juste sensationnel puisque la Lancia arrivait à séduire ses clients les plus importants. Enzo Ferrari prit alors la décision d’en faire sa dernière version voiture de fonction.

Citroën Xantia V6 Activa, l’imbattable dans les virages

À l’instar de la Safrane, on pensait que la Citröen Xantia V6 Activa pourrait être facilement conduite par n’importe qui. On l’imaginait bien dans les mains du père de famille ou le notable du village. La Citröen Xantia a malgré tout bénéficié d’un gain de puissance incroyable et de redoutable performance en virage dans sa version V6 Activa. Citroën a donc décidé de doter sa Xantia V6 Activa d’une nouvelle version de sa classique suspension hydropneumatique.

Cela aura pour avantage d’éliminer presque totalement le roulis. Tout ceci avec un moteur V6 24 soupapes qui dégage 194 chevaux. On se retrouve finalement avec une Xantia V6 Activa qui ne se contentait plus seulement d’aller vite. Elle écrasait les virages comme peu de concurrents peut se vanter pouvoir l’accomplir. Au même moment, on parle d’une bête qui fait de 0 à 100 km/h en 7,6 secondes. C’est un chiffre ahurissant pour une voiture qui est relativement lourde. C’est dire qu’elle se démarque tant ’à l’accélération qu’en courbe.

Mazda 3 MPS, beaucoup trop puissante pour son train avant qui ne convainc pas

Le constructeur d’Hiroshima a visiblement voulu changer d’univers avec ses productions actuelles en donnant vie à la première Mazda 3. Cette dernière n’est ni élégante encore moins trop voyante. Malgré cela, sous sa version MPS, on ne se douterait pas de ce qui se cachait sous son capot. Cette Mazda 3 MPS était équipée d’un moteur 4 cylindres et envoyait pas moins de 260 chevaux aux seules roues de l’avant. Cette particularité en fit l’une des plus puissantes tractions jamais mises sur le marché.

Pour cause, le train avant de cette machine peinait parfois à développer autant de puissance au sol. En dépit de cette caractéristique, la Mazda 4 MPS n’a véritablement pas connu de succès sur le marché automobile. Elle a, à l’instar de ses sœurs sombré dans le même anonymat.

Opel Zafira OPC un break familial aux atouts uniques

Certains amateurs le prénomment le Scénic de l’Autobahn peut-être parce qu’il est le plus petit. C’est dans l’habitude de Opel de nommer ses versions sportives Opel Performance Center (OPC). Égal à lui-même, il a décidé d’appliquer ce même traitement à son monospace Zafira.

Compact et très discret, il est muni d’un moteur de 240 chevaux. Il est dans la capacité de dépasser les 230 km/h sur l’Autobahn. Il peut atteindre cette performance tout en étant capable d’accueillir une famille pour les vacances en plus de leurs bagages.

La Limousine à 250 km/h, Renault Safrane double turbo

Qui ne se souvient pas de la Renault Safrane dans sa version allongée? On l’a pratiquement tous connu puisque c’était elle qui transportait Jacques Chirac, président français d’alors. Une version plus améliorée de ce véhicule est la Safrane bi turbo qui pouvait atteindre les 250 km/h. Elle se reconnait rapidement à ses boucliers caractéristiques et surtout à ses jantes de 17 pouces. Le moteur V6 PRV a été affublé de deux turbos donnant un résultat de 268 chevaux. Parmi ces véhicules sleeper, on retrouve Citroën avec sa version Xantia V6 Activa, la reine des virages. Volvo n’est pas en laisse avec son break 850 T5 qui est reconnu comme étant le plus rapide au monde.