En choisissant Genève pour ce spectacle qu’on annonçait grandiose, Wally Seck croyait certainement mobiliser encore les sénégalais de la diaspora. A l’arrivée, c’est un public clairesemé qui a répondu à l’appel du jeune Farameren. La preuve que la star montante de la musique sénégalaise doit encore travailler sa notoriété hors de nos frontières.
S’il a déjà connu le même accroc à Bercy avec moins de conséquences, à Genève, c’était plus flagrant. Un constant qui pourrait donner raison à l’artiste planétaire sénégalais Akon. Alors que Akon était en séjour au Sénégal à l’hôtel Radisson, Wally Seck était parti le voir. Le jeune Faramaren voulait être connecté à certains artistes planétaires pour des duos. En un mot, Wally voulait avoir des « links » avec des artistes de renommées mondiales. Ce à quoi avait répondu de manière sèche Akon : « link dou nonou sa ma wa dji, il faut encore travailler pour arriver ».
Comprenez par-là, que Akon avait demandé à Wally Seck de travailler encore pour pouvoir percer à l’international, comme Youssou Ndour, Baba Maal, Ismaïla l’ont fait par le passé. Travailler, le mot semble creux à première lecture, mais il semble avoir une connotation plus large, pour quelqu’un qui sait lire entre les lignes. Frustré par la réponse de Akon, Wally avait déclaré récemment dans une sortie médiatique: « Je ne demanderai plus service à personne, même à mon père. » A Genève, il semble que Akon ai raison sur lui..