L’athlète paralympique belge Marieke Vervoort, qui avait notamment été championne sur 100 m aux Jeux de Londres en 2012, est décédée mardi des suites d’une euthanasie à l’âge de 40 ans, ont rapporté les médias belges.
Atteinte d’une maladie rare lui paralysant les jambes, la Belge néerlandophone aux cheveux platine, coupés en brosse, avait elle-même annoncé à la presse en août 2016, juste avant ses derniers Jeux à Rio, avoir déjà effectué les démarches nécessaires pour recourir à une euthanasie en cas d’aggravation de ses souffrances. Cette pratique est autorisée et encadrée par la loi en Belgique.
Triple championne du monde en fauteuil
Marieke Vervoort a consacré son corps blessé au sport avec un franc succès : elle a d’abord pratiqué le basket en fauteuil roulant, puis la natation, ce qui l’a menée au triathlon, a rappelé l’agence de presse Belga. Elle est devenue championne du monde de paratriathlon en 2006, et l’année suivante, en octobre 2007, elle a réalisé un de ses rêves en disputant l’une des épreuves les plus mythiques au monde, l’Ironman d’Hawaï. Lorsque cette discipline est devenue trop exigeante, elle s’est lancée dans le char à voile puis l’athlétisme, en 2012, année où elle devient championne en fauteuil roulant sur 100 m aux Jeux de Londres.
Triple championne du monde en fauteuil (100 m, 200 m, 400 m) en 2015, elle a aussi décroché à Rio en 2016 l’argent sur 400 m et le bronze sur 100 m en athlétisme.
Sa mort a été annoncée mardi par le bourgmestre (maire) de Diest, la ville où elle résidait en Flandre. Ses funérailles seront célébrées dans l’intimité. En septembre, Marieke Vervoort, surnommée « Wielemie », avait réalisé son dernier souhait en roulant à bord d’une Race Lamborghini Huracan Evolution sur le circuit de Zolder. « J’ai pu réaliser beaucoup de rêves. Celui-ci est le dernier », avait-elle déclaré.