Les Fennecs ont très vite montré leur stratégie de jeu face à l’équipe d’Aliou Cissé : procéder avec un pressing haut sur les Lions pour gêner les relances par Kalidou Koulibaly.
Dès l’entame du match, on notait le marquage individuel sur Kalidou Koulibaly. Les Lions ont été muselés sur le plan tactique. Le milieu avec l’absence de Gana Guèye a été totalement absent tout au long du match, excepté un Badou Ndiaye qui se faisait souvent remarqué par ses exploits dans l’entre-jeu.
Menés dès l’entame de la seconde partie, les Lions font vraiment souffrir par une tactique de jeu des Algériens qui ne laissaient pas aux Lions, le minimum d’espace pour mettre en place leur jeu. Loin de pouvoir toucher leur homme fort, Sadio Mané. Peu étincelant ce soir, le sociétaire de Liverpool n’a pas brillé face aux Fennecs.
Malgré plusieurs tentatives suives d’occasions ratées, Sadio Mané et sa bande ne sont pas parvenus à égaliser. Durant la Coupe d’Afrique des nations en 2015, l’Algérie avait éliminé le Sénégal en gagnant 2 buts à 0.
Mais les Algériens ont aussi bénéficié d’un arbitrage très favorable : M. Sikazwe a ainsi oublié un deuxième carton à Benlamri sur une faute évidente sur Mané (72e) et il a ensuite fermé les yeux sur un sandwich dans la surface sur la star de Liverpool (79e). Aliou Cissé aura de quoi pester mais il ne faut pas, non plus, occulter les problèmes collectifs affichés par ces Lions, au jeu incertain, manquant de fluidité et cherchant surtout leur survie dans le jeu aérien.
Au final, sans Gueye et Sarr, blessés, ils ne se sont procuré quasiment aucune occasion si l’on excepte une frappe de Sabaly renvoyé par Mbolhi sur Diagne dont la tête est passée à côté (79e) ou une reprise ratée de Bounedjah contre son camp (90e). L’Algérie envoie un message à l’Afrique mais il ne faut pas rayer le Sénégal qui possède de quoi réagir…