Le groupe français Bénéteau, numéro un mondial des voiliers de plaisance, a annoncé le recrutement de plus de 650 personnes en CDI en 2018–2019, dont près de 490 en France, a-t-on appris jeudi auprès de l’entreprise vendéenne.
Les deux tiers des postes à pourvoir en France se situent en Vendée, et une centaine à Bordeaux, précise le constructeur naval qui a son siège social à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en Vendée.
En France, « il s’agit pour moitié de créations de postes liées à la croissance de l’activité Bateaux et Habitat, l’autre moitié étant constituée de départs à la retraite », a précisé Bénéteau dans un communiqué.
« C’est toujours positif l’embauche », a réagi Michel Chopin, délégué syndical CGT, « mais ça fait des années qu’on marche avec un taux d’intérimaires énorme », a-t-il tempéré.
Recrutement aussi à l’international
Sur le plan international, les embauches sont « toutes des créations de postes liées aux investissements industriels réalisés en Pologne et aux États-Unis afin d’augmenter la capacité de production et accompagner la croissance de l’activité Bateaux », a ajouté le groupe.
En mai dernier, Bénéteau avait annoncé la signature du 500e CDI dans le cadre de son « Plan 500 CDI 2017–2018 » qui a constitué le plan de recrutement le plus important qu’ait connu le groupe.
Le constructeur de bateaux, fondé en 1884, comptait en 2016–2017 quelque 7 000 salariés à travers le monde, dont 5 000 en France. Son chiffre d’affaires sur l’exercice 2016–2017 a atteint 1,208 milliard d’euros.
Frappé par la crise, le groupe vendéen avait annoncé en avril 2009 un plan social historique, avec quelque 700 départs volontaires et 13 licenciements secs. Le groupe a chuté légèrement à la Bourse de Paris jeudi. Il a perdu 0,70% à 14,10 euros, dans un marché en progression (+0,50%).